De l’énergie primaire au bilan énergétique
La consommation énergétique d’une habitation est l’addition de toutes les sources d’énergies consommées pour vivre dans un bâtiment. Cette énergie peut provenir du gaz, du fioul, de l’électricité, de la géothermie…
Et chez vous ? Quelle est la consommation énergétique de votre logement ? Il est peut-être temps de faire un point sur votre habitation.
L’énergie primaire et l’énergie finale sont liées mais ne représentent pas la même chose.
Dans le cadre des énergies renouvelables par exemple 1kWh d’énergie exploitée permettra d’en restituer 3 grâce à un principe de pompe à chaleur. Le coefficient de performance est alors de 3. Le rendement et les économies d’énergies sont donc importants.
Dans le cas de l’énergie électrique, son transport et son stockage occasionnant des pertes, on peut compter en moyenne 3kWh produits pour en recevoir 1 en énergie finale à la maison !
Les pertes d’énergies ne sont pas toutes maîtrisables par le consommateur final mais il est important pour chacun de minimiser les pertes ou les dépenses superflues qui peuvent se faire au sein d’une habitation. Cela aura une incidence directe sur le budget annuel ainsi que sur l’environnement.
La consommation énergétique : la connaître pour la comprendre
Analyser sa consommation énergétique c’est se donner les clefs pour la comprendre et pouvoir la réduire. Les diagnostics de performance énergétique permettent de classer les logements par catégorie en fonction de leur consommation globale d’énergie. L’apport d’énergie doit être analysé mais également l’enveloppe dans laquelle cette énergie est délivrée. Elle ne sera performante que si l’enveloppe est étanche. L’isolation est un élément capital pour un bon bilan énergétique d’une habitation. L’isolation des murs, des portes, des fenêtres et des sols contribue à préserver la chaleur produite et permet ainsi de l’économiser.
Normes et labels
La consommation énergétique d’un logement ce n’est pas seulement le chauffage mais bien toutes les composantes qui consomment de l’énergie. Un radiateur électrique d’appoint par exemple, ou un cumulus électrique sont des installations qui si elles sont trop vétustes ou peu entretenues peuvent causer des hausses de consommation énergétiques.
Les normes et labels mis en place, permettent de s’assurer de la consommation standard de certains appareils.
Ils attestent du bon respect des directives gouvernementales ou européennes dans les domaines concernés (chauffage, électroménager, domotique…). Parmi les lables concernés vous trouverez par exemple le label flamme verte qui certifie la bonne combustion des appareils de chauffage au bois et le faible rejet de gaz à effet de serre.
Réglementation thermique
Partant du constat que le mode de vie et de consommation est en train de considérablement bouleverser la planète, certaines nations telles que la France ont tenté de prendre le problème en main, notamment en 1997 en signant les accords de Kyoto, qui visent principalement à stabiliser les émissions de gaz à effet de serre, ceci dans le but de ne pas aggraver la situation préoccupante de la planète.
Cette dernière issue du Grenelle de l’environnement est applicable depuis le 1er Janvier 2013.
Cette réglementation, destinée au secteur du bâtiment, vient remplacer la RT 2005. Elle impose des normes strictes quant à l’isolation du bâtiment en construction, son système énergétique mais également, plus en amont, dans son projet de conception tout entier.
Malgré les débuts difficiles de la réglementation thermique ainsi qu’un certain flou qui l’accompagnait, cette dernière est bel et bien rentrée en application depuis la parution de l’arrêté au Journal Officiel le 4 mai 2013.
Il existe plusieurs sites qui relaient les tenants et les aboutissants de cette réglementation thermique comme par exemple : le ministère de l’écologie ou bien encore le site rt-batiment qui vise à présenter les évolutions concrètes que cette loi engendre. Les syntaxes juridiques ne sont pas toujours évidentes à comprendre mais ces deux sites de références ont fait un réel effort pour expliquer, le plus simplement possible, la réglementation thermique 2012.